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Réunies à Dakar du 13 au 15 Septembre 2011, les OSC d'Afrique francophone ont décidé de créer une plate-forme afin d'accroître leur participation efficace au renforcement du système de santé en particulier la vaccination d'ici 2017

Réunion annuelle des Directeurs du PEV des pays de l’Afrique de l’Ouest du 11 au 13 Octobre 2016 à Cotonou (Bénin)

Le point focal de l’Organisation d’Afrique Francophone pour le renforcement des Systèmes de Santé et de la Vaccination (OAFRESS), d’Afrique de l’Ouest, a pris part à la réunion annuelle des Directeurs du Programme Elargi de Vaccination (PEV), organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du 11 au 13 octobre 2016 à Cotonou (Bénin).

Présidée par le Ministre de la Santé du Bénin, cette rencontre offre une grande opportunité à tous les acteurs de la vaccination de la sous-région, de discuter des progrès réalisés dans la mise en œuvre des stratégies prioritaires visant l’atteinte de toutes les populations ciblées par les services de vaccination.

Pour le point focal de l’OAFRESS, Monsieur Yaya Zan KONARE, cette rencontre est une opportunité pour évaluer la contribution de la société civile dans la vaccination des pays car, elle joue un rôle important dans le renforcement des systèmes de santé et de la vaccination. Dans cette perspective, il a indiqué que les OSC ont pris huit engagements et développé leur propre feuille de route pour atteindre les objectifs.

Au cours des trois jours de travail, les pays ont participé à des sessions de renforcement sur la mise en œuvre des recommandations de la réunion annuelle précédente (2015) et du RITAG (Groupe consultatif technique régional de la vaccination), tenue en juillet 2016.
Les participants se sont penchés aussi sur l’amélioration de la vaccination de routine et l’introduction de nouveaux vaccins afin d’atteindre les objectifs du plan stratégique régional  et du GVAP dans le contexte du renforcement des systèmes de santé.

A la fin des travaux, les organisateurs ont recommandé aux pays d’améliorer entre autres les conditions de travail des agents du niveau opérationnel (Centres de santé et poste de santé), de rendre disponible les outils au niveau des points de prestation, d’utiliser les indicateurs de processus pour apprécier les performances des programmes et les documenter.
Sur proposition de l’OAFRESS, il a été retenu que la société civile sera désormais invitée à ces réunions annuelles et sera même sollicitée à faire une présentation qui prendra en compte  le niveau de mise en œuvre de la déclaration des OSC faite à Addis-Abeba (Ethiopie) et aussi le niveau de contribution à l’amélioration des indicateurs de vaccination auprès des pays.

Cette réunion est une opportunité pour l’OAFRESS de s’affirmer et démontrer toute sa capacité à contribuer à l’amélioration de la vaccination, voire même le renforcement des systèmes de santé dans chaque pays respectifs.

Santé : Le REPAOC/OAFRESS participe à l’atelier de validation du plan de plaidoyer pour le renforcement de la chaîne d’approvisionnement et de logistique en vaccins au Sénégal organisé par PATH

Dakar, Sénégal (21 juin 2016) -  Le Réseau des plateformes d’ONG d’ Afrique de l’Ouest et du Centre (REPAOC) assurant la coordination de l'OAFRESS a participé à l’atelier de partage et de validation du plan de plaidoyer pour le renforcement de la chaîne d’approvisionnement et de logistique en vaccins, une initiative qui vise à combler les lacunes en matière de vaccination au Sénégal pour sauver des vies.

Cette rencontre est organisée par l’ONG PATH-Sénégal avec l’appui de la Fondation Bill & Melinda Gates afin de partager avec les acteurs de la société civile et les professionnels de la santé, le  projet de plaidoyer pour le renforcement des systèmes d’approvisionnent et de logistique de tous les médicaments essentiels au Sénégal à travers par les vaccins comme porte d’entrée.
Le projet a essentiellement pour but de contribuer à intégrer tous les médicaments sanitaires dans la chaîne d’approvisionnement au niveau national à travers une série d’activité de plaidoyer parmi lesquelles la rédynamisation des efforts de coordination entre le Programme Elargi de Vaccination (PEV) et la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA).
Selon une étude conjointe de l’Organisation Mondiale de la Santé (l’OMS), et de l’Unicef les chaînes d’approvisionnement en vaccins qui manquent de ressources et fonctionnent mal (réseau de personnel, équipement, véhicules et données nécessaires pour acheminer les vaccins du fabricant aux cliniques en toute sécurité) peuvent restreindre l’accès aux vaccins et exposer des personnes au risque de contracter des maladies.
Pour une bonne prise en charge des systèmes d’approvisionnement, ils appellent les dirigeants africains, à investir dans les chaînes d’approvisionnement de nouvelle génération qui changent fondamentalement la façon dont les vaccins sont gérés et sont fournis aux communautés.
Elles utilisent les technologies de réfrigération et de surveillance les plus récentes et reflètent de nouvelles stratégie de transport.
Au Sénégal, la quantité de vaccins qui rentre sur l’étendue du territoire, est évaluée à 9 millions FCFA selon le PNA. Par contre le rapport de performance de PATH pour l’année 2014 ressort les difficultés de complétude et la qualité d’activités sont les principales contraintes identifiées au Sénégal.
On note ici, un véritable problème dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement.
Dans cette perspective, le REPAOC/OAFRESS souligne qu’il est important de faire une analyse approfondie de la situation en vue de faire ressortir les lacunes qui bloquent le perfectionnement au niveau de la chaîne d’approvisionnement.
Cette étude permettra d’avoir un bon outil de données pour faire le plaidoyer au niveau des bailleurs de fonds. 
Les différents participants ont soulevé la question de la prise en charge des vaccins tout au long du processus d’approvisionnement.
En recommandation, le Directeur du Cabinet du Ministère de la Santé  le Docteur Farba Lamine Sall qui préside la réunion a insisté sur l’importance du travail en équipe des professionnels de santé et des logisticiens pour avoir une chaîne d’approvisionnement et de logistique stable et moderne.

La rencontre a vu la participation des professionnels de la santé et les acteurs de la société civile et les députés.

En RDC, conservation des vaccins et autres intrants secs, lancement de la construction des entrepôts modernes

Grâce au financement de l’Alliance Mondiale pour l’Immunisation et le Vaccin (GAVI), quatre entrepôts modernes pour la conservation des vaccins et autres intrants secs pour le compte du Programme Elargie de Vaccination (PEV) vont être construits en RDC, notamment à Kinshasa, à Lubumbashi, Kisangani et Ilebo. 
Sous la présence effective de M. Matata Ponyo, Premier Ministre de la RDC a été lancé officiellement la construction de ces entrepôts, ce mardi 16 février, pour consolider la chaîne de conservation des produits vaccinaux. Cette cérémonie s’est déroulée à l’Hôpital Général de Référence de Kinkole, situé dans la Commune de la N’sele, une bourgade basée dans la partie orientale de Kinshasa. Elle a été doublée de la remise d’un lot d’ambulances et Jeeps achetés sur fonds propre du Gouvernement dans le cadre du Projet Gouvernemental d’Equipement des Structures Sanitaires (PESS).
Prenant la parole lors de cette cérémonie, M. Félix Kabange Numbi, Ministre de la Santé Publique précisé que l’entrepôt de Kinshasa mesurera 5000 m2 et comprendra deux parties : une partie froide et l’autre sèche avec 243 m3et 10.000 m3 de capacité chacune. A l’en croire, cet édifice sera informatisé avec un serveur central capable de contrôler les températures et les stocks de vaccins de plusieurs chambres froides à travers le pays. Le coût total de construction est évalué à 13 millions de dollars américains en dehors de leurs équipements.
Présent également lors de cette cérémonie, M. Pascal Villeneuve, Représentant de l’UNICEF a indiqué que ces infrastructures permettront de doter le pays de capacité permettant de stocker des quantités toujours plus importantes de vaccins. Cela, du fait de l’introduction de nouveaux vaccins, de l’accroissement continue de la population d’enfant et d’extension de services de vaccination.

Couverture vaccinale des enfants en Afrique, bilan mitigé!!!

Les 24 et 25 février 2016, des dirigeants africains, notamment les ministres de la santé, des finances et d'autres ministères compétents, se sont rassemblés à Addis Abeba, en Éthiopie, pour la conférence ministérielle sur la vaccination en Afrique. Il s'agit du tout premier rassemblement ministériel ayant pour objectif unique d'assurer à tous les habitants du continent l'accès à des vaccins capables de sauver des vies.
En marge de cette conférence de haut niveau, un nouveau rapport a été publié sur le « tableau mitigé de l’accès aux vaccins, des systèmes de délivrance et de l’équité dans le domaine de la vaccination en Afrique". Les résultats de ce apport montrent que "la couverture de la vaccination systématique a très nettement augmenté partout sur le continent depuis 2000, la mortalité rougeoleuse a régressé de 86 % entre 2000 et 2014 et l’introduction des nouveaux vaccins a enregistré un succès éclatant". 
Cependant, il apparait au terme du document qu’"un enfant sur cinq n’a toujours pas reçu tous les vaccins les plus élémentaires dont il a besoin". Les principaux vaccins qui font défaut portent sur la rougeole, la rubéole et le tétanos néonatal. Ces maladies d’après les rédacteurs du rapport restent endémiques dans de nombreux pays africains, dotés de systèmes de santé fragiles avec des programmes de santé vulnérables aux chocs.
Cette situation adresse plusieurs défis et à cet effet, renseigne l’APS, en juin 2016, le Premier ministre de l’Éthiopie Hailemariam Desalegn, pays hôte de la conférence, présentera la Déclaration d’Addis-Abeba sur la vaccination aux chefs d’État africains réunis dans le cadre du 26ème Sommet de l’Union A
fricaine (UA).
Il est attendu un engament efficace des chefs d’Etat pour consolider la dynamique de démocratisation de l’accès aux vaccins dans les pays et permettre d’accélérer les efforts de mobilisation de ressources au profit des programmes nationaux de vaccination. A savoir que la conférence des Ministres à dresser les avantages économiques de la vaccination qui surpassent largement les coûts encourus pour produire les vaccins". En effet, ‘’des recherches récentes établissent que les avantages liés à la prévention de la maladie et de la perte de productivité sont 16 fois plus élevés que l’investissement consenti dans la production des vaccins’’.
Ainsi, la Déclaration finale de la Conférence d’Addis-Abeba faite à l’issue de la conférence incite les pays non seulement à accroître les investissements financiers nationaux dans les vaccins convenus au titre de la vaccination systématique, mais aussi à en introduire de nouveaux. 

En savoir plus : 


OAFRESS se mobilise en faveur de l'amélioration du financement du secteur de la santé en Afrique francophone

Du 01 au 02 Mars 2016 s’est tenu à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’atelier régional de définition des axes et stratégies de plaidoyer pour l’amélioration du financement du secteur de la santé dans les pays d’Afrique francophone. Cet atelier qui a enregistré la participation des délégués de 11 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Madagascar, Mali, Sénégal, Tchad, Togo) membres du groupe de travail de l'OAFRESS sur la mobilisation des ressources domestiques et budget national ; avait pour objectif de développer un curriculum de plaidoyer en faveur de l’amélioration du financement du secteur de la santé dans les pays d’Afrique francophone.
Les deux jours d’atelier ont été exclusivement marqués par la présentation de l’analyse situationnelle et l’état de lieux du financement de la santé des pays présents ; par trois communications dont celle de M. Alexis SATOULOU – MAYELO (Economiste de la Santé au Bureau régional de l’OMS) sur l’analyse et le suivi du Budget de la Santé,  celle de M. Louis Merlin (Coordinateur de la Coalition 15%) sur l’Implication de la Société civile dans le plaidoyer pour la mobilisation des ressources domestiques: Démarche méthodologique de la Coalition 15% au Cameroun et enfin celle de M. Bruno RIVALAN et Mme Nathalie ERNOULT (Comité technique de l’OAFRESS) sur Les politiques de Gavi –co financement, graduation et prix des vaccins.
En plus des communications,  des exercices pratiques ont permis aux participants de s’outiller  sur l’identification des enjeux nationales prioritaires,  la recherche d’informations sur les sources de financement de la santé,  la cartographie des ressources de la santé, la cartographie des acteurs et parties prenantes et enfin la rédaction de messages EPIC.  
A l’issue de cet atelier, trois axes prioritaires ont été retenus à savoir : le Respect des 15% d’Abuja, l’Exécution budgétaire et le Financement de la vaccination y compris le prix du vaccin.
En outre des actions de plaidoyer régional  sont à mener  au cours de deux événements majeures à venir ; la réunion des chefs d’Etats en juin 2016 (au cours de laquelle OAFRESS devrait pousser les points clés de la conférence ministérielle d’Addis Abeba) et  l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2016 (pour laquelle, il est prévu la création d’un scorecard dont l’élaboration requiert la carte d’identité de chaque pays en matière de santé).
Au cours de cet atelier, les participants ont fait des propositions d’actions qui participeraient efficacement à l’amélioration du financement du secteur de la santé dans les pays d’Afrique francophone et ont émis le vœu de se retrouver l’année prochaine pour un atelier bilan.

Afrique : L'ancien président tanzanien annonce son engagement à "l'état de santé du continent africain".

Récemment nommé au titre d’ambassadeur mondial pour la vaccination au cours des deux prochaines années, M. Jakaya Kikwete, ancien Président de la Tanzanie a été reçu par Mme la Directrice générale adjoint de Gavi Anuradha Gupta, ce 31 janvier 2016. 

Faisant son annonce lors du 26ème sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, le président Kikwete a parlé de son engagement "pour la santé du continent africain, demandant à chaque chef de l'Etat à travers l'Afrique de prioriser l'accès à la vaccination au sein de chaque communauté". 
La nomination du Président Kikwete  n’est pas fortuite, en effet «sous son magistère, la Tanzanie a fait de grands progrès dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, en grande partie grâce à la vaccination", a déclaré Gavi DCEO Gupta. "Plus de 97% de la population tanzanienne ont été vaccinés avec des vaccins essentiels."
Dans sa déclaration, M. Kikwete affirme qu’il mettra qu’il exhortera les dirigeants africain, à travers la coalition Africa-United, à mettre l’accent sur la promotion de l'accès à la santé universelle et particulièrement sur la vaccination universelle". Pour lui, "la vaccination est essentiel pour sauver la vie des enfants à travers l'Afrique - et le monde. La vaccination universelle jouera également un rôle fondamental dans le développement, une population saine et résiliente pour assurer que nous développons les économies dont nous avons besoin pour faire face aux défis du prochain siècle ".
Africa United est une initiative novatrice dirigée par Gavi (l'alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination), la Confédération Africaine de Football, le Groupe de la Banque mondiale, la Fondation CDC et l'Union africaine. Cette initiative utilise le sport pour catalyser l'action concernant les questions de santé cruciales auxquelles le continent fait face. 

En savoir plus :

Sénégal : Partenariat Public – Privée pour la formation appuyer la formation des médecins spécialistes

Dans un communiqué datant du 08 février 2010 (INFOS/MSAS N° 0009/2016), le Ministère de la
Santé et de l’Action Sociale du Sénégal (MSAS) a indiqué avoir une signé une convention de partenariat avec la Fondation Sonatel, pour l’octroi de bourses d’excellence de spécialisation médicale d’un montant global de 256 000 000 FCFA.
Présidée par Mme le Madame le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale le Prof. Awa Marie Coll SECK et du Directeur Général de Sonatel et Président du Conseil de Fondation Monsieur Alioune NDIAYE, la cérémonie de signature de la convention a eu lieu le lundi 08 février siège du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, en présence du RESSIP/CONGAD, membre de OAFRESS. 

Ces bourses sont destinées à des médecins, titulaires d’un doctorat en médecine et détenteurs d’une admission dans les spécialités de la Chirurgie, de la Gynécologie-Obstétrique, de la Pédiatrie, de la Néphrologie, des Urgences et de la Gériatrie.
Cette action entre dans le cadre de la priorité du développement des ressources humaines dans la santé et le déficit de spécialistes dans les régions dû à une forte concentration des médecins, déjà très peu nombreux, à Dakar. Ainsi, ces efforts sont destinés à renforcer les actions des pouvoirs publics pour permettre au Sénégal d’avoir plus de médecins spécialistes sur tout le territoire national.

En savoir plus :
http://www.sante.gouv.sn/page-reader-categories-article-presse-article.php?jtheme=Mg==&jartcile=NDM